Un porte-parole du gouvernement a toutefois tenu à rassurer et à montrer que la direction était attentive à "anticiper tous les scénarios possibles".
Le temps auparavant doux s'est aggravé en novembre. Après un début d'automne étonnamment doux, les Français craignent des coupures de courant cet hiver en raison de la crise énergétique alors que les températures se refroidissent fortement. "Nous voulons anticiper tous les scénarios possibles", a répondu Olivier Véran après la réunion du Conseil des ministres de mardi. "Dans les semaines et les mois à venir, il y aura une augmentation naturelle de la demande d'électricité des entreprises et des ménages par rapport à la demande de chauffage", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Toutefois, si "en temps normal (...) notre production d'électricité correspond à cette augmentation de la demande, il peut arriver que cette année - et je prends soin d'utiliser une condition - la production et la demande d'électricité ne correspondent pas totalement sur certains très les jours froids" ou "lorsque l'hiver est très rigoureux", a mystérieusement prévenu le membre du conseil d'administration. Une occasion d'admettre, dans un langage moins technocratique, que oui, "la situation peut être difficile (...) si nous n'ajustons pas certaines de nos habitudes de consommation au moment le plus critique".
Dans son dernier rapport, RTE est cependant plus inquiet, estimant qu'un froid « même modéré » suffirait à dynamiser le réseau. "On a les premiers rideaux d'intervention", a évité Olivier Véran, qui a dit que des "forces" peuvent être demandées par "certaines entreprises très consommatrices". Et « de petites chutes de tension sur certaines lignes domestiques indolores » peuvent se déclencher. Enfin, "dans un scénario critique", le gouvernement a prévu une mesure d'urgence en dernier recours, a précisé Olivier Véran, sans plus de précisions.
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