Le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui était ignoré du public il y a quelques années, est désormais considéré comme un critère de sélection important dans la recherche immobilière selon une étude.
Bien que la loi sur le climat et la durabilité vise à réduire le nombre d'appartements énergivores, ils occupent 19,2 % de tous les tableaux de vente, contre 11,2 % en 2020, selon la dernière enquête de SeLoger. Selon Thomas Lefebvre, directeur de recherche chez SeLoger, l'augmentation cache "plusieurs réalités", affirmant que "le nouveau mode de calcul et l'obligation de déclarer la classe DPE dans les annonces vendues ont contribué à cette augmentation".
Le mauvais DPE, un argument de négociation ?
Le DPE affecte donc à la fois l'offre et la demande de biens. Selon l'enquête, déjà 90 acquéreurs potentiels déclarent ne visiter que des biens avec un bon DPE ou considérer un mauvais DPE comme une aubaine. Dans le même temps, les vendeurs potentiels se disent prêts à baisser le prix de leur bien à cause de l'ECD. Par conséquent, les filtres thermiques sont proposés sur le marché à un prix moyen de -3,9% moins cher que des biens similaires, mais il ne s'agit pas d'un appartement énergivore.
"En interdisant progressivement les loyers dans les pires catégories énergétiques, la Loi Climat et Résilience pousse progressivement le marché immobilier dans une nouvelle dynamique. Avec un filtre d'inventaire plus important sur le marché qu'il y a 18 mois, les acheteurs et les vendeurs plus avertis sont prêts à baisser leurs prix, le DPE est devenu un véritable critère d'évaluation », pense Thomas Lefebvre.
Pour répondre à ce besoin, Se Loger en a fait un nouveau critère de recherche sur son site. « Nous sommes heureux de proposer ce nouveau critère de recherche de DPE.
Une catégorie devenue incontournable pour les porteurs de projets. Il est également en ligne avec notre objectif : faciliter la recherche immobilière en répondant au mieux aux besoins de tous nos utilisateurs », explique SeLoger.