L'Assemblée nationale et le Sénat ont finalement voté la loi sur le climat et le développement durable, mardi 20 juillet, après la dernière commission mixte. La partie IV "logement" incite les propriétaires à revoir leurs biens, considérés comme des puits de chaleur, en gelant les loyers et en interdisant progressivement la location des logements les plus énergivores.
L'Assemblée nationale a finalement approuvé la loi sur le climat et le développement durable au Sénat ce mardi 20 juillet, par un vote de 233 contre 35. Tourisme compris, il s'agit de la plus importante loi sur l'environnement en cinquième année (…) Je tiens à remercier le membres pour le travail intense et exigeant qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique est là pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte », a répondu la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au cours du processus.
Gel de loyers et interdiction progressive de location des passoires thermiques
En matière de logement, la nouvelle loi incite les propriétaires à rénover les logements à l'abri thermique (DPE labels F et G), ce qui représente 4,8 millions de logements en France.
Un an après l'entrée en vigueur de la loi, soit à partir du second semestre 2022, les propriétaires ne pourront plus augmenter le loyer s'il s'agit d'une facture d'énergie non renouvelable. Ensuite, le loyer est gelé.
Par ailleurs, on peut affirmer que la location de filtres thermiques sera supprimée, avec la première échéance pour les logements de classe G en 2023 (soit le pire classement DPE). L'interdiction de loyer devrait donc s'appliquer à 600 000 appartements s'ils ne sont pas effectivement rénovés d'ici là.
À partir de 2028, l'interdiction s'étendra aux filtres de classe F, touchant 1,2 million de foyers, puis en 203 aux foyers de classe E, soit 2,6 millions de foyers supplémentaires. Cette dernière disposition est un ajout voté par les parlementaires.
A noter également que la nouvelle revue - qui prépare un plan de travail et parle de l'avantage de la facture énergétique - est obligatoire en complément du DPE dans tous les biens immobiliers à partir du 1er janvier 2022, concernant les écrans thermiques, puis en 2025. Pour les appartements de classe E et en 203 pour les appartements de classe D.
La Rénovation « performante » et « globale » précisée
La loi précise également le terme "rénovation efficace", c'est-à-dire atteindre la classe DPE A ou B ou passer deux classes énergétiques et passer six points de travaux : isolation des murs, planchers bas, isolation des toitures, remplacement des fenêtres, chauffage et production d'eau chaude. et aération. Pour que les travaux soient considérés comme une "réparation globale", ils doivent également être achevés dans un délai de 18 mois.
Par ailleurs, à partir de 2023, l'intervention du guide Rénov devrait devenir obligatoire pour les travaux supérieurs à 5 000 euros.
Nouveaux impératifs pour les surfaces commerciales
Concernant l'artificialité nette zéro (ZAN) d'ici 2050, les mesures s'appliquent actuellement aux locaux commerciaux. La loi interdit la construction de nouveaux centres commerciaux qui occuperaient artificiellement le terrain sans prouver leur nécessité. Dans le cas des centres commerciaux, l'obligation d'installer de l'électricité solaire ou des toits verts se poursuit pendant la construction, l'agrandissement ou la rénovation majeure.
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