Alors que la pandémie de deux ans a amené les Français à réévaluer des critères importants pour se sentir bien chez eux, la sixième édition du baromètre Qualitel a décidé de se concentrer sur le moment où les Français choisissent leurs futures résidences et leurs critères de sélection. , les compromis qu'ils ont dû faire et les déceptions possibles.
Dans un contexte où l'avenir est plein d'incertitudes, notamment en raison de la hausse des prix et de la crise énergétique, les Français n'envisagent plus leurs choix immobiliers de la même manière. C'est une étape importante, selon l'association Qualitel, qui a décidé de consacrer la sixième édition de son baromètre annuel à la recherche et à la sélection de logements.
Les Français doivent-ils faire des compromis pour trouver le bien idéal ?
En matière de logement, les Français recherchent majoritairement un logement, soit un appartement à louer (51%), soit à acheter (58%). Ce désir est encore plus marqué chez les jeunes propriétaires de moins de 35 ans (6 %) et les ménages avec enfants (71 %). Les Français préfèrent également clairement une maison de ville ou une maison de ville, avec 61 % de propriétaires et 51 % de locataires.
Au tout début de leur parcours de recherche, les répondants disposaient de certains critères nécessaires qui, selon eux, ne pouvaient être compromis. Mais même si les critères de sélection sont relativement "stables", "un critère auparavant important a pris de l'ampleur", précise le PDG d'Ipsos Brice Teinturier, "c'est la présence d'espace extérieur (59%), à laquelle les Français sont de plus en plus sensibles". ." 56% d'entre eux citent le critère, qui se situe au même endroit que le prix (59%) et suivi de près par le type de logement.
Le baromètre Qualitel souligne également que plus de la moitié des sondés qui sont propriétaires d'un logement depuis moins de 5 ans ont l'intention d'y vivre le reste de leur vie. Cependant, seuls 12% des répondants et seulement 18% des plus de 60 ans citent l'adéquation du logement aux besoins des personnes âgées ou handicapées comme un critère important. Un critère qui vient bien après la région (35%) ou l'exposition aux risques naturels (33%).
Mais au moment de choisir, 78 acheteurs ont dû faire des compromis. Et dans ce cas, même les critères les plus importants au début de la recherche peuvent avoir un effet. En fait, 18 acheteurs ont dû augmenter leur budget prévu de 12 %. Même constat concernant la superficie des pièces, alors que la perte de la superficie totale était en moyenne de 16% des mètres carrés initialement prévus.
Au final, 78 propriétaires ont dû faire des compromis sur l'appartement qu'ils ont choisi, notamment les moins de 35 ans (83%).Mauvaises surprises lors du déménagementEn arrivant chez eux, 68 propriétaires ont eu au moins une mauvaise surprise, la rétention de chaleur (17 %) et l'insonorisation (16 %) ont également posé problème. Des mauvaises surprises, qui ne sont pas sans conséquence pour les propriétaires, car elles affectent directement la qualité du logement et obligent la majorité à changer d'appartement ou d'appartement (61%).
« Rien d'étonnant, car comment détecter ces erreurs en une ou deux visites ? », précise le président de l'association, « si les Français peuvent visualiser l'état général du bien, ils ne sont pas préparés à évaluer des éléments difficilement contrôlables, comme le confort acoustique ou la qualité de l'air intérieur », explique-t-il.
De manière générale, le baromètre précise, que les propriétaires qui ont connu une ou plusieurs mauvaises surprises avouent n'avoir pas pris en compte certains critères et notamment la classe DPE ( 5%) Ces imprévus peuvent être directement liés à la candidature souvent sous pression et dans des conditions de concurrence rude qui obligent les futurs acquéreurs à se décider très rapidement. 89 propriétaires ont fait leur offre en moins d'une semaine et 7% ont trouvé la décision stressante.
"Beaucoup de facteurs inquiètent une personne, il est donc sans doute préférable de l'accompagner dans cette étape sensible mais si importante", a commenté Antoine Desbarrières, directeur de l'association Qualitel.
En effet, dans l'éventualité d'un futur achat, près de la moitié des propriétaires ( 7%) aimeraient avoir un spécialiste de la construction avec eux pour évaluer l'état de la propriété. Cette tendance est confirmée par ceux qui ont dû effectuer des travaux non planifiés (55 %).