À partir des diagnostics de performance énergétique (DPE), l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) évalue l'état des performances énergétiques du parc de logements. A partir d'août 2022, le loyer des appartements classés passoire énergétique économes en énergie ne pourra plus être augmenté.

Les appartements sont classés selon leur efficacité énergétique de A à G. Ceux qui ont une étiquette énergétique F ou G sont considérés comme des filtres énergétiques. L'Observatoire de la Réparation Énergétique de la Construction (ONRE) a publié le nombre de logements selon les catégories du Diagnostic d'Efficacité Energétique (DPE).
Il s'agit du premier bilan quantitatif réalisé après la validation du nouveau DPE et le changement de mode de calcul en 2021.
La loi Climat et Résilience votée en août 2021 renforce la lutte contre le contrôle énergétique. Elle interdira progressivement la location des appartements les plus énergivores à partir de 2025. L'interdiction d'augmenter le loyer des filtres à chaleur s'applique à partir d'août 2022. Cela ne concerne pas les locations saisonnières à usage touristique.
Diagnostic énergétique (DPE)
Le diagnostic énergétique (DPE) évalue les consommations énergétiques des appartements et, à partir de 2021, leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre de la vente ou de la location d'un appartement, le DPE obligatoire permet d'évaluer la performance énergétique du fonds appartement. Les propriétés de l'appartement sont répertoriées dans le DPE : surface, orientation, matériaux des murs, fenêtres... Les équipements de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation sont répertoriés.
Les appartements sont classés selon leur efficacité énergétique de A à G. Ceux qui ont une étiquette énergétique de catégorie A et B sont dits économes en énergie, tandis que les étiquettes F et G sont des filtres énergétiques.
Efficacité énergétique des logements
Le nouveau mode de calcul du DPE a augmenté le nombre d'appartements classés F et G selon les indicateurs ONRE. Actuellement, ,
7,2 millions de logements sont considérés comme des écrans thermiques : parmi les logements principaux,
5,2 millions de logements (17 % de la population) ;
1,2 million de biens classés en résidence secondaire F et G (32 % des parts)
Parmi les appartements vides, 0,8 millions de filtres énergétiques (27% de la population).

Facteurs influant sur l'efficacité énergétique
Les facteurs influant sur l'efficacité énergétique sont la durée de construction de l'appartement, la taille, la localisation, le caractère individuel ou collectif du cadre de vie et le niveau de population.
Ainsi, « 44 % des appartements chauffés au fioul sont classés en classe F ou G (…) En revanche, les appartements avec chauffage au gaz ou au bois et réseau de chaleur semblent plus économes en énergie (respectivement 12 % et 13% des labels F et G)", par l'ONRE.
De plus, « les appartements les plus petits sont les plus énergivores » : près de 3 appartements de moins de 30 m2 sont labellisés F ou G, tandis que 13 appartements sont de plus de 100 m2.
Il y a plus de moniteurs d'énergie dans les maisons individuelles que dans les appartements communautaires et les appartements privés que dans les logements sociaux.
La part des passoires énergétiques dans les appartements principaux varie selon les départements. "Il est le plus faible dans les départements proches de l'arc méditerranéen et en Corse ou au sud de la côte atlantique (...) Au contraire, il est le plus élevé dans certaines zones rurales et/ou montagnardes (plus de 30 régions dites du Cantal , Creuse et Nièvre) et Paris."
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